8 mars 2012

ROBE | Comment Alice de Weddingland a trouvé sa robe

Après m'avoir invitée à parler de ma robe Georgia chez elle, Alice de Weddingland me fait le plaisir de partager ses souvenirs d'essayage, que dis-je, de quête de la robe parfaite ici. 
Un échange de bons procédés plein de bonne humeur et de bon humour, et qui montre que LA robe ne se laisse pas toujours approcher facilement ;)


Je n’ai jamais été le genre de fille qui ralentit devant une boutique de robe de mariée, qui fantasme devant les petites boites bleu turquoise enrubannées de chez Tiffany’s ou qui compile frénétiquement les inspirations pour le jour J, en attendant de trouver un solitaire dans sa flûte de champagne. Se marier oui. Le reste, la déco, le voile, la robe, les fleurs, ça me passait complètement au dessus. Et puis, est arrivé la wedblogosphère… Mais ça c’est une autre histoire.
Tout ça pour dire que, lorsque j’ai commencé à chercher ma robe, je n’y connaissais rien. Mais alors rien. Page blanche. Pour ce que j’en savais, Pronovias aurait aussi bien pu être une marque de saucisson espagnol et Pronuptia une chaine de matériel de puériculture. Alors je me suis jetée désespérément sur l’internet mondial (© Fiancée du Panda) et j’ai feuilleté pendant des heures l’intégralité des catalogues de mariage qui sortaient sur Google. N’étant pas vraiment une gossip girl habituée des robes fourreau, j’avais un mal fou à imaginer ce que cela donnerait sur moi et comment étaient les matières (cheap or chic, that’s the question ?).
A ce stade, j’avais un budget de 1000€, gracieusement offert par Team papounet et belle-maman (sa compagne pas la mère du groom ndlr), et la ferme intention de n’en dépenser que 500€ pour utiliser les 500€ restants pour autre chose, la pièce montée par exemple (je sais…). Je savais que je ne voulais ni robe meringue, ni bustier (peur d’être boudinée et que ça tombe). Mais vous allez le voir, la quête de LA robe peut légèrement vous amener à réviser votre feuille de route…
Economie+écologie = j’ai tout de suite trouvé séduisante l’idée d’une robe de seconde main. J’ai donc pris rendez-vous chez Fortunée dans le 11ème où je suis allée avec ma maman. L’accueil est charmant, mais le choix un peu trop restreint (et aléatoire) pour une novice de la robe blanche qui n’a AUCUNE idée du style de robe qu’elle souhaite (traduire : un besoin urgent d’essayer une marée de robes pour être sûre de ne pas se tromper). J’essaye tout de même quelques modèles, dont une première en soie sauvage, taille empire. Superbe, mais je ne suis pas fan des manches.
C’est la première d’une série de 44 (oui, j’ai compté, enfin c’est surtout mon amie/témoin Michelle, qui a compté puisqu’à part ces trois premières robes, elle m’a vu passer les quarante-et-une autres. Cette fille mérite un césar de la bridesmaid la plus patiente J). Après ce premier rendez-vous j’ai donc écumé tout ce que Paris compte de boutiques de robes, le pire, comme le meilleur (à chaque fois accompagné de ma mère, d’une copine, ou deux, de ma belle-mère, tout ce petit monde se relayant vaillamment) : Complicité (le cauchemar, l’impression de passer une audition pour le Roi Lire), Métal Flaque, Cymbeline, Pronovias, Pronuptia… j’en oublie sûrement. Ne flippez pas, je vais vous épargner le récit de mes 44 essayages dans les grandes largeurs, en me concentrant sur celles qui m’ont fait hésiter.
Précision nécessaire : à cette étape, j’ai évidemment évacué toute idée de financer la pièce montée avec les économies sur la robe.
La première, Éléonore de chez Cymbeline. Près du corps, toute en dentelle de Calais, avec un joli décolleté en V. Romantique, chic, la vendeuse me pose un voile en dentelle sur la tête. Je me dit qu’il va falloir continuer la diète haricot-badoit jusqu’au mariage. Mais à part ça, c’est parfait. Curieusement, ma mère, elle, n’est pas convaincue du tout, lui préférant une robe en satin duchesse, bustier, borderline meringue, avec un boléro. Je ne me souviens même plus de son nom. Je crie au scandale arguant que je ressemble à princesse Sarah. Je sors en rêvant à Eléonore.  Mais le doute me tenaille (moi excessive ?).
Et si la bonne, la vraie, m’attendait ailleurs dans Paris ? Le trouillomètre à dix, je continue à enchaîner les essayages. Direction Métal Flaque. Le vendeur est adorable, nous sommes reçues comme des VIP. Je flippe sur un modèle de Leila Hafzi, avec des grosses fleurs, le côté Belle des Champs, ce n’est pas moi DU TOUT. J’essaye au passage la robe que choisira Madame Panda (sans le savoir). Et j’hésite longuement sur un modèle de la marque Bleue Marine, mais qui fait un peu trop vestale grecque à mon goût. Et comme je n’ai pas prévu anges et colonnes… je ne suis pas conquise. 


Viens ensuite THE essayage chez Nuit Blanche, boutique qui m’a été recommandée par une connaissance. Et là, coup de cœur pour la Stella de Jesus Peiro. J’ai tout de suite su que c’était la bonne. Et les regards, soutenu par des Oh ! et des Ah !, de mes copines et de belle-maman, n’ont fait que me le confirmer. La Stella combinait à la fois le petit côté structuré et strict qui colle à ma personnalité et à ma silhouette, une taille basse pour masquer mon absence de taille et une jupe fluide, couverte d’un organza de soie, pour amener l’esprit un peu bohème, romantique que je voulais pour ce mariage à la campagne dans un petit village. Je tourne comme une gamine.
Mais pas de larmes, pas de grands épanchements (à ce moment précis je flippe en me disant que le jour J je vais être dure comme une pierre et que la cérémonie ne m’arrachera pas une larme… en fait si J). Je suis conquise.
Seul doute: son prix, 2000€. Soit le double du budget. Sans compter que c’est une robe bustier, alorsquejavaisditquejenevoulaispasderobebustier. Une fois rassurée par la vendeuse qui me confirme que la robe étant faite sur mesure, ça ne bougera pas, et qui sort l’argument massue : le snood (écharpe circulaire ndlr) en satin pour couvrir les épaules, si le bustier m’angoisse trop ; je me mets en quête des fonds. 
 
 
Le groom est d’accord pour que l’on rallonge un peu le budget de départ (trop cool le groom ! tant pis on troquera les macarons pour des tartes maisons) mais finalement, papounet a craqué J et a rallongé la ligne de crédit J Je sais, c’est lamentable… Mais je vous jure, ça lui faisait plaisir ! Comme je veux être sûre de chez sûre, je fais encore un petit tour chez Delphine Manivet (le budget ayant été augmenté J). Mais rien à faire, je reste obsédée par Stella. C’est elle. Et encore aujourd’hui, je n’ai pas l’ombre d’un doute.
 

Merci beaucoup chère Alice d'avoir accepté de jouer le jeu et de nous confier tes souvenirs sur Wed & The City. A très bientôt j'espère, et vous chères lectrices, suivez le lapin blanc qui court chez Alice !
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4 commentaires:

Julie a dit…

On ne le dit pas assez mais c'est vrai que la robe doit aussi être en accord avec tout le mariage! Elle est très belle sur toi!

Anonyme a dit…

robe ma-gni-faïque qui m'avait également tapé dans l'oeil. Elle te va à ravir, elle était faite pour toi !! (kiffe la photo "vandale")

the wedding tea room a dit…

Rhiiiiiiiiiiiiiiii mimi tout plein le lapin blanc dans cette jolie robe ! sublime ... vala j'ai une tite larme

La Fiancée du Panda a dit…

Oui vraiment aucun doute, cette robe est sublime et... comme je l'ai essayée aussi, j'en sais quelque chose ;) L'essentiel: elle est magnifique sur toi !

PS: j'aime quand tu me copyright... oh oui j'aime !